Asbagh ibn al-Faraj
Aṣbagh ibn al-Faraj | |
Fonctions | |
---|---|
Juriste égyptien | |
Biographie | |
Date de naissance | après 767 |
Lieu de naissance | Fostat |
Date de décès | |
modifier |
Abū ʿAbd Allāh Aṣbagh ibn al-Faraj ibn Saʿīd ibn Nāfiʿ al-Umawī al-Miṣrī (arabe : أصبغ بن الفرج بن سعيد بن نافع الأموي المصري), mort en 840 ap. J.-C., est un traditionniste et juriste malikite égyptien.
Vie et carrière
[modifier | modifier le code]Né après 150/767 dans une famille de clients des Omeyyades, Aṣbagh ibn al-Faraj étudia le droit islamique (fiqh) auprès de disciples de Mālik ibn Anas comme Ibn al-Qāsim, Ashhab ibn ʿAbd al-ʿAzīz et Ibn Wahb. Il exerça comme mufti à Fusṭāṭ et acquit une grande réputation[1].
Socialement, Aṣbagh descendait d’un esclave attaché par les Omeyyades à la grande mosquée de ʿAmr pour y servir. Cette origine l’empêcha d’être nommé cadi pour lequel il fut pressenti à l’époque du gouverneur d’Egypte ʿAbd Allāh ibn Ṭāhir (gouv. 211-212/826-827)[1].
Il fut recherché par les agents du calife al-Muʿtaṣim (r. 218-227/833-842) pendant la miḥna et dut se cacher. Il mourut le dimanche 26 shawwāl 225 / 28 août 840[1].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Tafsīr gharīb al-Muwaṭṭaʾ (Glose des termes rares du Muwaṭṭaʾ)
- Kitāb adab al-ṣāʾim (L’étiquette du jeûneur)
- Kitāb samāʿi-hi min Ibn al-Qāsim (Auditions auprès d’Ibn al-Qāsim)
- Kitāb al-muzāraʿa (Des contrats de métayage)
- Kitāb ādāb al-quḍāt (Étiquette des cadis)
- Kitāb al-radd ʿalā ahl al-ahwāʾ (Réfutation des hétérodoxes)
Notes
[modifier | modifier le code]- Mathieu Tillier et Naïm Vanthieghem, « Un traité de droit mālikite égyptien redécouvert : Aṣbaġ b. al-Faraǧ (m. 225/ 840) et le serment d’abstinence », Islamic Law and Society, vol. 26, no 4, , p. 329–373 (ISSN 0928-9380 et 1568-5195, DOI 10.1163/15685195-00264P01, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mathieu Tillier et Naïm Vanthieghem, « Un traité de droit malikite égyptien redécouvert : Aṣbaġ b. al-Faraǧ (m. 225/840) et le serment d’abstinence », Islamic Law and Society, 26 (2019), p. 329-373. DOI: 10.1163/15685195-00264P01